Trucs et astuces électroniques pour vos R/C

 

Les articles ou plans compilés que vous trouverez dans ces pages sont en libre utilisation, mais ne doivent pas faire l'objet d'une exploitation commerciale .

 

Testeurs de servos   Chargeurs 12 volts
Déchargeur cad-nick Les accus cad-nick et leur entretien
Déchargeur à courant réglable Chargeur reflex spécial tx/rx
Un lien plein de de réalisations Chargeur entretien 12volts

 

 

Testeur de servo


Rien de plus simple. Il suffit de connecter le servo à tester et de tourner le potentiomètre pour vérifier le point neutre et les débattements.
Cet appareil pourra être équipé d'un interrupteur et d'une LED pour vérifier le bon état de la pile.


Il n'y a pas de circuit imprimé disponible, étant donné la diversité des boitiers. Ce montage pourra prendre place sur un veroboard.


Chargeur d'accus REFLEX pour émetteur/récepteur

Alexis Romanens


Pour des raisons de lisibilité des schémas de principe et d'implantation, ceux qui sont intéressés pour réaliser ce chargeur sont invités à downloader le document original au format WORD. Il est rappelé que l'exploitation à titre commercial de ce chargeur est strictement interdite.

download (460 Ko)


 

Le chargeur présenté dans cet article a été tout spécialement développé pour les accus d’émission et de réception utilisés par les modélistes. A l’encontre des chargeurs classiques, il fonctionne par courant pulsé qui évite tout effet indésirable de mémoire des accus, les préservant ainsi d’une baisse de capacité prématurée. De tels chargeurs commencent à apparaître dans le commerce, sous la dénomination de chargeur ‘reflex’ (notamment chez Robbe qui propose une version 220V).

 

On ne compte plus les modélistes qui doivent changer leur accus (spécialement ceux d’émission) au bout d’une année ou deux, suite à une baisse significative de leur capacité. Ceci est du à l’effet mémoire des accus qui ‘prennent l’habitude’ de n’être utilisés qu’à moitié. Contre ce fléau, on trouve depuis peu dans le commerce des chargeurs fonctionnant par courant pulsé. Tel est le cas de celui présenté dans ces pages. Depuis l’adoption de ce type de charge il y a 4 ans, nous n’avons toujours pas eu à changer nos accus. Nous avons opté pour le processeur de charge ICS 1702 (Galaxy Power) qui permet non seulement la charge en courant pulsé mais aussi plusieurs programmes de décharge entre autres. Restait à développer le chargeur proprement dit autour de ce circuit. Pour ce faire, nous nous sommes imposés d’utiliser exclusivement des composants standards et le moins cher possibles pour garantir la facilité de reproduction.

Le processeur de charge

 

Affligé du terme barbare de ICS 1702, cet IC est le coeur du circuit. Il commande les étages de puissance consacrés à la charge et à la décharge, suivant un cycle qui est propre au programme sélectionné.

 

Charge rapide :

La LED ‘charge’ (jaune) s’allume.

Le processeur commence par une précharge basée sur une augmentation de la largeur des impulsions de courant, qui a pour but d’éviter de se faire leurrer par des faux delta peaks qui peuvent être générés par des éléments très déchargés si on commence directement à charger à fond.

 

Ensuite, le 1702 commence la charge rapide proprement dite : sur des périodes d’une seconde, il envoie des impulsions de charge de 983ms, qui en plus de charger l’accu, ont pour effet néfastes de créer des bulles de gaz à l’intérieur des éléments. Ces minuscules poches de gaz constituent une couche qui, localement, isole l’électrode de l’électrolyte. D’autre part, en raison de la production de gaz, la pression interne de l’accu augmente, ce qui peut devenir néfaste à la santé de celui-ci à partir d’un certain seuil (problème des chargeurs en continu). Pour éviter une trop forte production de gaz, le processeur envoie après chaque impulsion de charge un bref pic de décharge (5ms) d’intensité 2.5 fois supérieure. Ceci va forcer les bulles de gaz à se détacher des électrodes et va les transformer, par réaction avec d’autres corps présents dans l’accu, en combinés non volatiles.

Après chaque pic de décharge, l’ICS 1702 mesure la tension de la batterie ramenée à la valeur pour un élément via un diviseur de tension. Noter que lorsque cette mesure est effectuée, l’accu n’est ni chargé ni déchargé. La mesure est donc faite à vide et n’est pas influencée par des paramètres extérieurs.

 

 

Jusqu’à ce qu’il détecte que l’accu est plein grâce au delta peak et arrêtera la charge rapide. Mieux vaut une courbe de la tension de l’accu en fonction du temps plutôt qu’un long discours pour l’expliquer.

 

 

Noter que si le delta peak ne se fait pas a cause d’un accu défectueux, le processeur possède une sécurité qui arrêtera la charge après un temps que nous avons préprogrammé à 75 min. Si vous utilisez des accus d’une capacité supérieure à au courant de charge sélectionné, ils n’auront peut-être pas le temps de se charger intégralement pendant cette période. Vous avez la possibilité de lever la patte 10 du 1702 pour porter la durée limite de la charge rapide à 110 min., ce qui est sans danger même en utilisant également des accus de capacité inférieure ou égale au courant de charge, l’arrêt se faisant alors grâce au delta peak.

Le chargeur se mettra ensuite en charge de remplissage pendant 2h à un courant 10 fois inférieur au courant nominal. La LED ‘entretient’ (verte) s’allume. Puis en charge d’entretien à un courant 40 fois inférieur.

 

Décharge :

La LED ‘entretient-décharge’ (verte) clignote.

Le processeur envoie des pics de décharge de 400ms (I=2.5courant de charge) toutes les secondes jusque la tension de l’accu descende à 1volt par élément.

 

Décharge / charge :

Comme son nom l’indique, ce programme décharge l’accu jusqu’à 1volt par élément puis lance un cycle de charge rapide.

Noter que le 1702 détecte une batterie branchée à ses bornes, faute de quoi il allume la LED d’erreur (rouge).

 

Le chargeur lui même :

 

Ce chargeur a été développé dans le cadre d’un stage d’électronique durant ma formation.

Autour du processeur, on trouve les étages de charge et décharge commandés par le 1702 via les transistors T1,T2,T3. Ils sont simplement constitués de LM 317 (IC2,IC4,IC5) montés en régulateurs de courant constant avec des résistances (R9 a R12 et R15 a R18) sur lesquelles on joue grâce au switch SWX2 qui sert à sélectionner les courants de charge (0.3A,0.7A,1.3A).

Le tout est alimenté par un doubleur de tension à condensateur (pour permettre de charger des accus de plus de 5 éléments) qui certes possède un rendement médiocre (ça chauffe pas mal) par rapport à d’autres systèmes, mais a l’avantage de demeurer reproductible par n’importe qui, les composants étant standards (ce qui n’est pas le cas des autres systèmes à self). Il est à noter que dans le cas de la réalisation d’un chargeur pour 4 et 5 éléments seulement, il n’est pas nécessaire de câbler la partie doubleur, 12V étant suffisants pour l’alimentation.

 

Réalisation :

 

Étant donné le prix de revient de ce chargeur qui il faut bien l’admettre n’est tout de même pas donné, il a été prévu plusieurs versions possibles autour d’un même circuit imprimé :

 


- Simple chargeur réception (4-5 éléments) et émission (6 ou 8 éléments). Une seule carte pour tout charger, donc plus économique et plus compact…

 

- Double chargeur (1 carte émetteur 6-8 éléments + 1 carte récepteur 4-5 éléments). C’est celui que vous pouvez admirer sur les photos. Il présente comme inconvénients de devoir câbler 2 cartes (le prix double) mais permet de charger votre émetteur et accu de réception simultanément.

 

 

Différences intervenant lors du montage :

- choisir les switches de sélection du nb d’éléments (2,3 pos.)

- ne pas câbler la partie doubleur pour la carte 4,5 éléments

- choisir correctement les résistances R5 (rappel: Il faut rajouter un condensateur céramique de 47nF en parallèle sur R5) a R8 dans le tableau :

 

compo

4,5,6 éléments

4,5,8 éléments

4,5 éléments

6,8 éléments

R5

metal 1.8K

metal 2.2K

metal 2.2K

metal 1.8K

R6

metal 12K

metal 12K

metal 12K

metal 22K

R7

metal 9.1K

metal 15K

metal 15K

metal 15K

R8

metal 33K

metal 22K

metal 22K

metal 82K

 


Pour des raisons de prix de revient, l’implantation a été réalisée sur un circuit simple face. Il vous faudra donc câbler quelques ponts. Noter que les ponts dans lesquels passe la puissance (les plus gros sur l’image) seront à réaliser en fil de section conséquente (>0.75 mm2).

 

Passez ensuite au montage des composants. Suivant la version que vous décidez de réaliser, certaines valeurs de composants (R5,R6,R7,R8) seront à adapter. Dans le cas d’une carte « récepteur » 4,5 éléments, ne pas câbler la partie doubleur (composants en italique dans la liste de matériel) et ponter entre les deux pastilles indiquées par des flèches sur l’illustration. (Il faut rajouter un condensateur céramique de 47nF en parallèle sur R5)


Cote cuivre (105x92mm)

 

refdes

ComponentName

Reference

T3

2N2222

conrad 0163 147-12

T6

2N2907

conrad 0162 841-12

IC3

T7805-TO220

conrad 0179 205-12

T5

BDW93C darlington-TO220

conrad 0168 556-12

T4

BDW94C darlington-TO220

conrad 0168 572-12

T1

BUZ10-TO220

selectronic 83.7085

D1

BYW29-100-TO220

selectronic 83.4098

D2

BYW29-100-TO220

selectronic 83.4098

D3

BYW29-100-TO220

selectronic 83.4098

C1

470UF/25V-VERTICAL

selectronic 83.2406

C4

470UF/25V-VERTICAL

selectronic 83.2406

C5

470UF/25V-VERTICAL

selectronic 83.2406

C7

CERA-10nF

conrad 0453 064-12

C8

CERA-100nF

conrad 0453 099-12

C2

CERA-100nF

conrad 0453 099-12

C6

CERA-100nF

conrad 0453 099-12

C3

CERA-100pF

conrad 0457 248-12

C9

TANT.GOUTTE 4.7UF

conrad 0481 700-12

BP1

INT-INV-1P-1/0/(1)

conrad 0701 220-12

IC1

ICS1702N

conrad 0174 050-12

SW1

INT-INV-2P-1/0/1 ou 1/1

conrad 7331 563/4-12

SWX1

INT-INV-2P-1/0/1

conrad 7331 563-12

SWX2

INT-INV-2P-1/0/1 ou 1/1

conrad 7331 563/4-12

DL1

LED-3MM-ROUGE

conrad 0184 624-12

DL2

LED-3MM-JAUNE

conrad 0184 950-12

DL3

LED-3MM-VERT

conrad 0184 756-12

IC2

LM317T-TO220

conrad 0176 001-12

IC4

LM317T-TO220

conrad 0176 001-12

IC5

LM317T-TO220

conrad 0176 001-12

IC6

NE 555

conrad 0177 113-12

T2

MJE2955T-TO220

conrad 0161 225-12

R4

R METAL 1% 1K2

conrad 7322 345-12

R20

R1/4W 5% 1K2

conrad 7322 042-12

R25

R1/4W 5% 1K2

conrad 7322 042-12

R28

R1/4W 5% 1K2

conrad 7322 042-12

R13

R1/4W 5% 1K5

conrad 7322 043-12

R14

R1/4W 5% 1K5

conrad 7322 043-12

R3

R METAL 1% 1K5

conrad 7322 346-12

R29

R1/4W 5% 2K2

conrad 7322 045-12

R27

R1/4W 5% 3K9

conrad 7322 048-12

R21

R1/4W 5% 5K6

conrad 7322 056-12

R22

R1/4W 5% 5K6

conrad 7322 056-12

R26

R1/4W 5% 6K8

conrad 7322 057-12

R23

R1/4W 5% 12K

conrad 7322 060-12

R24

R1/4W 5% 12K

conrad 7322 060-12

R2

R1/4W 5% 15K

conrad 7322 061-12

R19

R1/4W 5% 120

conrad 7322 030-12

R1

R1/4W 5% 390

conrad 7322 036-12

R9

R CERA 5W 0.47

conrad 0417 076.12

R18

R CERA 5W 1.2

conrad 0410 004-12

R16

R CERA 5W 1.5

conrad 0410 012-12

R17

R CERA 5W 1.5

conrad 0410 012-12

R12

R CERA 5W 1.8

conrad 0410 020-12

R10

R CERA 5W 2.2

conrad 0410 039-12

R11

R CERA 5W 2.2

conrad 0410 039-12

R15

R CERA 5W 4.7

conrad 0410 071-12

La partie mécanique :

 

Celle ci va dépendre de la version que vous allez réaliser. Pour le prototype (version double Tx + Rx), le boîtier a été réalisé autour des deux radiateurs de refroidissement que vous choisirez de bonne taille de préférence (ca chauffe). A titre d’indication, j’ai utilisé 2 radiateurs peignes de 100x150x30mm. Si vous réalisez une version simple, rien ne vous empêche de monter le circuit à plat sur un seul radiateur, l’important étant que tous les transistors à boîtier TO220 situes sur les bords du circuit imprimé soient vissés sur le radiateur (ne pas oublier la pâte conductrice de chaleur et les isolations en mica).

 

Sur le proto, nous avons simplement fermé le dessus et le dessous avec des tôles perforées pour permettre l’aération, ainsi que par une face avant et arrière en tôle d’aluminium.

Il est donc libre à chacun de réaliser le boîtier se ses rêve, d’après ses moyens, en personnalisant ainsi son chargeur, la seule contrainte étant de conserver des radiateurs suffisamment performants.

 

Reste plus qu’à :

 

Il ne tient maintenant plus qu’a vous de réaliser ce chargeur qui vous sera bien utile sur le terrain. Le processeur de charge (ICS 1702) peut paraître un peu onéreux (100 FF), mais la sophistication est à ce prix. D’autant plus que même la plupart des chargeurs haut de gamme programmables n’utilisent pas ce type de charge, qui faut-il rappeler est économique pour les accus, ainsi, on s’y retrouve…

Le résultat obtenu est pratique et fiable (si j’en juge par le proto qui fonctionne jour et nuit depuis un sacré moment sans avoir montre aucun signe de faiblesse).

 

Utilisation pratique :

 

Pour garantir l’efficacité du système à courant pulsé, il vous faudra utiliser des câbles de charge de section importante (>1.5mm2) et sans longueur superflue. Pensez également à veiller à la section des cordons de vos accus.

Si vous utilisez le jack de charge de votre émetteur, il vous faudra court-circuiter la diode qui se trouve entre le jack et l’accu, ceci pour permettre le bon fonctionnement des impulsions de décharge. Sur mon émetteur (Graupner X-3810), j’ai simplement recablé les fils du jack directement sur le connecteur qui reçoit la fiche de l’accu, ainsi, j’évite de farfouiller inutilement dans les circuits de ma radio. Il est également possible de brancher le chargeur derrière une alim. 12V 4A (version simple) ou 12V 6A (version double Rx +Tx).

 

Références & adresses utiles:

 

Littérature :

CHARGEUR REFLEX par M.Greve

ELEKTOR janvier1994

 

Commerces :

CONRAD ELECTRONIC

VEPEX 5000

59861 LILLE CEDEX

Tel : 03 20 12 88 88

Fax : 03 20 12 88 99

 

SELECTRONIC

BP 513

60031 BEAUVAIS CEDEX

Tel : 03 28 55 03 28

Fax : 03 28 55 03 29

http://www.selectronic.fr

 

Importateur de Galaxy Power (France)

Hycosys

35, rue des chantiers

78000 VERSAILLES

Tel :01 30 79 91 64

Fax :01 30 79 91 65

 

IMPRELEC (circuits imprimes)

BP 5

74550 PERRIGNIER

Tel :04 50 72 46 26

L’exploitation a titre commercial de ce chargeur est strictement interdite.


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Pour des raisons de lisibilité des schémas de principe et d'implantation, ceux qui sont intéressés pour réaliser ce chargeur sont invités à downloader le document original au format WORD. Il est rappelé que l'exploitation à titre commercial de ce chargeur est strictement interdite.

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Chargeur d’entretien 12 V


 

Le fonctionnement est assez simple. Une fraction de la tension de la batterie à surveiller est comparée à une tension de référence. Si la tension de la batterie est inférieure à celle-ci, la sortie du comparateur CA3140 est au niveau haut, ce qui fait conduire la diode LED du photocoupleur 4N35, débloquant le phototransistor qui active le thyristor de puissance et permet un courant de charge à travers la batterie.

Le thyristor une fois activé conduit en permanence jusqu’à ce la tension à ses bornes ou que le courant qui le traverse devienne nul; cette configuration se reproduit 100 fois par seconde du fait du redressement du courant de charge par un pont de diodes à la sortie du transformateur. Si la tension est supérieure, la sortie est au niveau bas, le transistor et le thyristor ne conduisent pas, la batterie ne se surcharge pas.



  • Il est impératif pour le bon fonctionnement du montage de l’alimenter par une tension redressée et non stabilisée; c.à.d. pas de condensateur de filtrage, car sinon le thyristor une fois amorcé ne cesserait pas de conduire, entraînant la destruction de la batterie en charge. L’avantage est que cette configuration est la plus économique: un transformateur et un pont de diode. 

  • Le réglage est simple: une fois la batterie connectée, puis le montage alimenté, on règle le potentiomètre de 47 KW de manière à pratiquement éteindre la LED pour une tension de 13,8 V aux bornes de la batterie. Pour le réglage il est impératif qu’une batterie au plomb soit connectée sinon la tension aux bornes de sortie serait ininterprétable. 

  • Matériel:

    3x 10 kW 5% ¼ W

    2x 5 kW 5% ¼ W

    1x ajustable 4,7 kW

    2x 100 nF céramique

    1x diode LED rouge

    1x diode Zener 6V

    1x photo-coupleur 4N35

    1x thyristor BT 151-650

    1x CA 3140

    1 circuit imprimé

    1 chargeur de batterie du commerce

     



    Déchargeur Capacimètre pour Accu Ni-Cad


    Contrôleur de décharge polyvalent [4]

     

    Comme on l'a vu, pour prévenir et quelquefois guérir un effet mémoire, il faut décharger complètement les batteries Ni-Cad. La solution la plus évidente serait de mettre une résistance entre les 2 bornes de la batterie et de laisser faire. Mais ce serait beaucoup trop simple car cette manière de faire possède un effet pervers. En effet chaque élément d'une batterie n'a pas exactement la même capacité que les autres, ce qui fait que si l'on décharge complètement une batterie, l'élément de plus faible capacité va être déchargé avant les autres, puis va subir un courant de décharge imposé par les autres éléments avec une inversion de polarité, ce qui n'est pas très bon pour la durée de vie de l'élément en question.

    Il faut donc que le système de décharge coupe celle-ci avant qu'il ne soit trop tard, c'est à dire aux environs de 1 volt par élément.

     Le schéma électronique suivant s'explique facilement.

    Contrôleur de décharge polyvalent, Schéma de principe

    L’ensemble fusible plus diode à l’entrée protège le montage contre des branchements inverses, la diode court-circuitant la batterie montée à l’envers et faisant immédiatement fondre le fusible. De plus la diode 1N4148 protège l’entrée inverseuse du CA3140 contre des tensions inverses; le montage est donc protégé contre d’éventuelles inversions de polarité au branchement. La diode Zener de 6,2 V associée au condensateur de 100 nF donne après division par le pont de résistances, une tension de référence ajustée à 1V. Cette tension est comparée à une fraction de la tension de la batterie, fraction réglable en fonction du nombre d’éléments. Quand la fraction de tension batterie descend en dessous de la tension de référence, la sortie du comparateur passe à zéro, ce qui bloque le transistor 2N1711 qui cesse d’alimenter le relais qui décolle et arrête la décharge.

    Le bouton fugitif « Start » court-circuite le relais et commence la décharge. La diode LED sert de témoin de décharge et peut être ramenée sur la face avant du boitier.

    Le premier réglage consiste à régler la tension de référence à 1V ce qui représente la tension de fin de décharge d’un élément Ni-Cad. Ensuite il faut régler le potentiomètre de 2,2kW de manière à ce que le relais décolle pour une tension de 10,5V lors de la décharge d’une batterie au plomb de 12V et 5,25V pour une batterie de 6V

     

     

    Contrôleur de décharge polyvalent, C.I. et Schéma d’implantation des composants

    Le circuit imprimé est réalisé simplement par des transferts Mécanorma sur une plaque d'époxy cuivré découpée à la bonne taille, puis plongée dans une solution de perchlorure de fer. Vous pouvez aussi réaliser (ou faire réaliser dans une boutique spécialisée) un film mylar qui permettra de réaliser rapidement plusieurs circuits sur plaque époxy photosensibilisée. Les perçages seront fait à l'aide d'une mèche de 0,8 mm sauf les trous pour les pattes du relais et les fils de la batterie qui seront de 1 mm.

  • Le dessin en noir représente le circuit imprimé côté face cuivrée, l’autre est le schéma d’implantation des composants.
  •  
  • Les liaisons seront faites avec du fil en nappe sauf les connexions de la batterie qui seront en fil d'au minimum 1,5 mm2
  •  
  • La LED pourra être reportée sur la face avant du coffret plastique dans lequel vous mettrez le montage.
  •  
  • Le connecteur 7 positions sera installé sur la face avant et relié au circuit par du fil en nappe.
  •  
  • L’inverseur Ni-Cad/Pb sera reporté sur la face avant, ainsi que l’interrupteur de choix 6/12V
  •  
  • Les prises de connexion de la batterie seront installées sur la face avant pour des raisons de commodité.
  •  
  • Une petite alimentation 12 V accessoire est nécessaire pour l’alimentation du comparateur ( un petit montage est proposé en annexe 14)
  •  
  • Il ne faut pas être effrayé par cette réalisation qui n'utilise que des composants bon marché et faciles à trouver. Le circuit imprimé est simple et certains revendeurs de composants électroniques s'en chargent pour un coût modique. Certains services médico-techniques d'hôpitaux sont outillés pour la réalisation de ce genre de travail.
  •  

    Matériel

    13x 1 kW 5% ¼ W

    2x 3,3 kW 5% ¼ W

    1x 5,6 kW 5% ¼ W

    1x ajustable 1 kW

    1x ajustable 2,2 kW

    1x 100 nF céramique

    2x diodes 1N4001

    1x diode 1N4148

    1x diode Zener 3,6V

    1x diode LED verte

    1x transistor 2N1711

    1x CA3140

    un relais 12V 4 contacts RT format Europe

    1x bouton poussoir contact fugitif

    1x inverseur simple

    1x contacteur rotatif 8 positions

    1 porte fusible de tableau

    1 fusible 4 A lent

    1 circuit imprimé



    Déchargeur à courant réglable

    Déchargeur de batterie à courant réglable à FET-MOS, Schéma de principe

  • Comme on l’a vu, les accumulateurs Ni-Cad doivent être déchargés à un courant correspondant à 1/10 de leur capacité en Ampère-heure ( 0,1 A pour un accumulateur de 1 Ah ). Comme il existe de multiples capacités il faut prévoir des résistances différentes, avec toutes les difficultés que cela présente au niveau de la manipulation. C’est la raison de ce montage destiné à être couplé au moniteur de décharge.
  • Il s’agit d’un régulateur de courant réglable par le biais d’un contacteur 5 positions ainsi qu’un interrupteur x1 ou x2,5 de manière à s’adapter aux différents courants de 0,1A à 2,5A..

    Déchargeur de batterie à courant réglable à FET-MOS, Schéma de principe

  • Le fonctionnement est simple. La tension aux bornes d’une résistance de 2 ohms dans laquelle circule le courant de décharge de la batterie à décharger est comparée à une tension de référence choisie par le rotacteur. Si la tension aux bornes de la résistance est supérieure à la tension de référence, c’est donc qu’il y circule un courant trop fort, le niveau de sortie du comparateur baisse, le transistor BUZ 10 conduit moins, ce qui diminue le courant de décharge. Le processus est inverse si la tension est trop faible.
  •  
  • Le réglage en est très simple: mettre une batterie en décharge avec un ampèremètre en série. Le courant 0,5A étant sélectionné, régler le potentiomètre pour lire 0,5A sur l’ampèremètre, c’est fait. [7]
  • Déchargeur de batterie à courant réglable , C.I. et schéma d’implantation

    Le montage du système dans un boîtier isolant facilite la mise en oeuvre du système. Les 2 rotacteurs sélectionnant le nombre d’éléments et celui sélectionnant le courant de décharge seront reportés en face avant ainsi que la LED témoin de décharge et les inverseurs Ni-Cad/Pb et courant de décharge x1-x2,5 (double monté en parallèle pour des raison d’intensité de courant).

    Il est possible avec le déchargeur régulé de constituer un capacimètre: le temps de décharge donne la capacité de la batterie, 10 heures équivalent à 100%, 8 à 80 %, 12 à 120%.

    Il suffit pour cela d’utiliser un réveil à pile du commerce et de l’alimenter à travers le relais du déchargeur réglable selon le schéma de montage général. Il suffit alors de remettre les aiguilles à 0 puis de démarrer la décharge. L’heure d’arrêt de la pendule donne le temps de décharge. C’est simple et permet de contrôler la capacité réelle de vos accumulateurs; les surprises ne sont pas rares.

  •         7x 1 kW ¼ W 5%
  • 1x 3,3 kW ¼ W 5%

    2x 1 W 1/2 W 5%

    2x 0,82 W 3 W 5%

     1x ajustable 1 kW 

    1x 100 nF céramique

    1 diode Zener 3,6V

    1x CA3140

    1x transistor Mos-Fet BUZ 10

     1 contacteur 5 positions

    1 inverseur double (utilisé en parallèle)

     1 circuit imprimé

    éventuellement une pendulette électrique du commerce

     


    Chargeur de batterie au plomb de petite capacité 

    (jusqu’à 20Ah)


    Le schéma suivant est très classique. Il utilise un régulateur de tension (L200) pour ajuster la tension maximum de charge (réglable par le potentiomètre de 4,7 KW ) et la fonction de limitation du courant pour définir le courant maximum de charge à adapter selon le type et la capacité de l’accumulateur. Ce courant se calcule comme suit:

    I(A) = 0,45 / R(W ) I max. = 2A R ayant une puissance de 1 Watt

    0,45 v étant le seuil de mise en route de la limitation de courant du L200.

     

     

  • La réalisation pratique est simple, le circuit imprimé est petit, le régulateur qui chauffe est fixé sur le radiateur avec de la graisse silicone et un kit d’isolation pour éviter les courts-circuits. Le montage est relié à un transformateur (suffisamment puissant pour le courant choisi) délivrant une basse tension (10V alternatifs pour une batterie de 6V, 15V pour une batterie de 12V). On peut éventuellement mettre un fusible à fusion lente à la sortie du transformateur, plus par principe que par nécessité, le L200 étant quasiment indestructible du fait de ses protections internes. Par contre ce fusible devient indispensable si le chargeur doit être branché d’une batterie à l’autre.

  •  

    Matériel

    1 pont de diodes 3A

    1 régulateur L200

    1 diode BYW29-100

    1 condensateur 1000m F 25 V

    1 ajustable 4,7 kW

    1x 1 kW ¼ W 5%

    1x résistance calculée selon le texte de 2W de puissance

    1 transformateur 15 V 30 W

    1 circuit imprimé

     



    Jean-François Pion.

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